ARCHIVÉ - Avis de santé publique - Virus Zika

 


18 mars 2016

Veuillez visiter Canada.ca pour les dernières mises à jour sur le virus Zika.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada a confirmé des cas d'infection à virus Zika liés à des déplacements en Amérique centrale, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Actuellement, on constate une transmission locale présente dans de nombreux pays d'Asie du Sud, des îles du Pacifique occidental et d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale, notamment les Caraïbes et le Mexique. Les femmes enceintes et celles qui planifient une grossesse doivent éviter de se rendre dans les pays touchés par les éclosions actuelles du virus Zika. Le virus Zika se propage par des piqûres de moustiques. Les voyageurs qui ne peuvent pas éviter ou retarder leur voyage doivent prendre des mesures strictes de prévention contre les piqûres de moustiques en raison de l'association possible entre l'infection à virus Zika et le risque accru d'effets graves sur la santé du fœtus.

Les moustiques reconnus comme agents de transmission du virus à l'humain ne sont pas présents au Canada.

Pays touchés par le virus Zika

Le virus Zika a été signalé en Afrique et dans des parties de l'Asie depuis les années 1950, et dans le sud-ouest de l'océan Pacifique depuis 2007. En 2015, le virus Zika est apparu en Amérique du Sud; de vastes éclosions ont été signalées au Brésil et en Colombie.

Pour obtenir les plus récentes mises à jour concernant les pays touchés par le virus Zika, veuillez consulter la liste de pays où il y a transmission locale du virus Zika.

Risque pour les Canadiens

D'après l'Évaluation rapide des risques de l'Agence, le risque global pour la population canadienne, au Canada, est très faible, car les agents de transmission connus du virus, des moustiques, ne sont pas établis au Canada et ne sont pas bien adaptés à notre climat. Le risque pour les gens qui voyagent dans les pays touchés est faible, mais les femmes enceintes et celles qui planifient une grossesse doivent éviter de se rendre dans les pays touchés par les éclosions du virus Zika (voir la section ci-après). Le virus Zika est transmis par des moustiques qui peuvent piquer le jour comme le soir. Généralement, ces moustiques ne vivent ni ne transmettent le virus à plus de 2 000 mètres d'altitude.

Selon les éléments probants actuels, il est probable que le virus Zika persiste et se propage dans des pays des régions tropicales et subtropicales. Bien que les risques que le virus s'établisse au Canada soient faibles, il y a un risque continu pour les Canadiens qui voyagent dans des pays où il y a transmission locale du virus Zika.

Conseils aux Canadiens

Les voyageurs canadiens qui visitent les pays touchés doivent se protéger du virus Zika en prenant des mesures de protection individuelles pour prévenir les piqûres de moustiques, y compris l'utilisation d'insectifuge, de vêtements protecteurs, de moustiquaires ainsi que de portes et de fenêtres à moustiquaires. Il n'y a pas de vaccin ni de médicament qui protège contre l'infection à virus Zika.

Femmes enceintes ou qui planifient une grossesse

Il est recommandé aux femmes enceintes ou qui planifient une grossesse d'éviter de se rendre dans les pays touchés par des éclosions du virus Zika. Celles qui ne peuvent pas éviter ou retarder leur voyage doivent prendre des mesures strictes de prévention contre les piqûres de moustiques en raison de l'association possible entre l'infection à virus Zika et le risque accru d'effets graves sur la santé de l'enfant à naître.

Les femmes qui veulent tomber enceintes doivent attendre au moins deux mois après leur retour d'un pays où le virus Zika est présent avant toute tentative de conception.

Les hommes qui se sont rendus dans un pays touché par des éclosions du virus Zika doivent utiliser un condom pendant six mois après leur retour s'ils ont des rapports sexuels avec une femme qui pourrait tomber enceinte. Il est recommandé que les hommes dont la partenaire est enceinte utilisent le condom jusqu'à la fin de la grossesse.

Symptômes et traitement

On croit que seulement 20 à 25 % des personnes infectées par le virus Zika présenteront des symptômes, notamment une faible fièvre, des maux de tête, des rougeurs des yeux, des éruptions cutanées en plus de douleurs articulaires et musculaires.

La période d'incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. La plupart des personnes se rétablissent complétement sans complications graves et sans avoir besoin de soins. Les taux d'hospitalisation sont faibles. Il est possible que l'infection à virus Zika ne soit pas reconnue ou que le patient reçoive plutôt un diagnostic erroné de dengue, de fièvre Chikungunya ou d'autres infections virales causant de la fièvre et une éruption cutanée.

À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement préventif, de vaccin, ni de traitement contre l'infection à virus Zika. Le traitement se limite habituellement au soulagement des symptômes.

Si vous êtes enceinte, que vous avez des problèmes de santé sous-jacents et que vous présentez des symptômes qui pourraient être compatibles avec une infection à virus Zika, vous devriez consulter un professionnel de la santé et lui dire où vous avez voyagé ou habité.

Dépistage

On devrait envisager de faire subir des tests aux voyageurs, qu'il s'agisse de femmes enceintes, de voyageurs qui ont des problèmes de santé sous-jacents ou qui présentent des symptômes qui pourraient être compatibles avec une infection à virus Zika, pendant leur voyage dans un pays où la transmission du virus est présente ou répandue ou dans les deux semaines suivant leur retour. Pour les voyageurs dont les symptômes ont commencé plus de 10 jours auparavant, le meilleur test est un test pour la détection des anticorps; toutefois, cette approche de test peut prendre deux semaines. Il est important que les patients et les médecins discutent des limites des tests concernant le virus Zika. Le dépistage chez les femmes enceintes de retour de voyage qui ne présentent aucun symptôme d'infection à virus Zika devrait faire l'objet d'une discussion entre la femme et son professionnel de la santé.

Information à l'intention des voyageurs

L'Agence a publié des conseils de santé aux voyageurs à l'intention des voyageurs canadiens. Des conseils de santé aux voyageurs distincts concernant les Jeux olympiques et paralympiques d'été de 2016 à Rio de Janeiro, Brésil, ont également été publiés. Nous continuerons de surveiller très étroitement cette situation et aviserons les Canadiens suivant le cas.

Microcéphalie et syndrome de Guillain-Barré

En novembre 2015, une enquête brésilienne a indiqué un nombre vingt fois plus élevé de cas de microcéphalie (tête anormalement petite) chez les nouveau-nés dans les secteurs où l'on sait que le virus Zika circule.

Un lien entre l'infection à virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré (SGB) a été observé dans certains pays où le virus Zika est présent. Des enquêtes sont en cours afin de mieux comprendre l'association possible entre l'infection à virus Zika et l'augmentation du nombre de cas de SGB.

Le 1er février 2016, l'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la récente grappe de cas de microcéphalie et d'autres troubles neurologiques signalés au Brésil, qui a suivi une éclosion de troubles neurologiques semblable en Polynésie française en 2014, constitue une urgence de santé publique de portée internationale. L'enquête est en cours pour confirmer si le virus Zika pourrait être la cause de ces cas de microcéphalie. Suite à cette annonce, il est recommandé que des mesures soient prises pour normaliser et améliorer la surveillance ainsi que pour intensifier la recherche. Aucune restriction sur le commerce avec les pays, régions ou territoires où le virus Zika est présent ou sur les voyages dans ces endroits n'a été recommandée.

Don de sang, de cellules, de tissus et d'organes

La Société canadienne du sang (SCS) et Héma-Québec (fournisseur de sang au Québec) suivent de près la situation liée au virus Zika. Elles ont revu leurs critères d'admissibilité pour les donneurs afin d'atténuer le risque que le virus entre dans la réserve canadienne de sang. Toute personne ayant récemment voyagé hors du Canada, du territoire continental des États-Unis et de l'Europe est maintenant exclue de donner du sang pendant trois semaines. Le 5 février 2016, la nouvelle période d'exclusion a été mise en œuvre à l'échelle du pays.

La période d'exclusion de 21 jours, qui commence le jour du retour de la personne au Canada, est suffisante pour que le virus soit éliminé de la circulation sanguine. Cette période d'exclusion s'applique aussi aux donneurs de sang de cordon et de cellules souches ayant voyagé dans des régions touchées.

Le risque de transmission du virus Zika d'un donneur canadien à une personne ayant reçu du sang est très faible. Les Canadiens pourraient envisager de donner du sang avant de partir en voyage.

Santé Canada a publié un avis le 9 février 2016 fournissant des renseignements sur les risques associés au don de sang, de cellules, de tissus, d'organes et de sperme. Dans cet avis, Santé Canada conseille aux donneurs vivants qui se sont rendus dans une région affectée par le virus Zika de reporter leur don de cellules, de tissus et d'organes d'au moins 21 jours. Dans le cas d'un donneur décédé, s'il est du meilleur intérêt du patient de poursuivre la procédure de transplantation, il convient de suivre les dispositions de distribution exceptionnelles du Règlement sur la sécurité des cellules, tissus et organes humains destinés à la transplantation. C'est ultimement au programme de transplantation qu'incombe la responsabilité d'évaluer les risques et les avantages de reporter des procédures de transplantation.

Le 18 mars 2016, Santé Canada a mis à jour son avis concernant le don de sperme. Il est recommandé aux hommes qui sont revenus d'un pays touché par le virus Zika de reporter leurs dons pendant six mois. La période d'exclusion préventive a été fixée à six mois pour tenir compte de la possibilité d'une persistance accrue du virus Zika dans le sperme et du nombre élevé de personnes qui pourraient être touchées par un seul don de sperme d'un homme infecté par le virus Zika.

Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada

L'Agence de la santé publique du Canada travaille avec ses partenaires nationaux et internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour suivre et communiquer l'information. L'Agence fait le suivi des maladies au Canada et dans le monde entier.

L'Agence continue de collaborer avec les professionnels de la santé canadiens afin d'élaborer et de mettre à jour des lignes directrices cliniques pour la détection et la prise en charge des infections à virus Zika soupçonnées. L'Agence continuera d'évaluer le risque de façon continue en travaillant avec ses partenaires et appuiera la sensibilisation accrue du public voyageur.

Le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada est en mesure d'effectuer des tests en vue de détecter la présence du virus ou d'anticorps contre le virus et en mesure d'aider les provinces et les territoires à soumettre leurs échantillons à des tests.

Renseignements supplémentaires

Personne-ressource pour les médias

Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias
613-957-2983

11 mars 2016

Veuillez visiter Canada.ca pour les dernières mises à jour sur le virus Zika.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada a confirmé des cas d'infection à virus Zika liés à des déplacements en Amérique centrale, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Actuellement, on constate une transmission locale présente dans de nombreux pays d'Asie du Sud, des îles du Pacifique occidental et d'Amérique du Sud et d'Amérique centrale, notamment les Caraïbes et le Mexique. Les femmes enceintes et celles qui planifient une grossesse doivent éviter de se rendre dans les régions touchées par les éclosions du virus Zika. Le virus Zika se propage par des piqûres de moustiques. Les voyageurs qui ne peuvent pas éviter ou retarder leur voyage doivent prendre des mesures strictes de prévention contre les piqûres de moustiques en raison de l'association possible entre l'infection à virus Zika et le risque accru d'effets graves sur la santé de l'enfant à naître. Les moustiques reconnus comme agents de transmission du virus à l'humain ne sont pas présents au Canada.

Pays touchés par le virus Zika

Le virus Zika a été signalé en Afrique et dans des parties de l'Asie depuis les années 1950, et dans le sud-ouest de l'océan Pacifique en 2007. En 2015, le virus Zika est apparu en Amérique du Sud; de vastes éclosions ont été signalées au Brésil et en Colombie. Pour obtenir les plus récentes mises à jour concernant les pays touchés par le virus Zika, veuillez consulter le site Web de l'Organisation mondiale de la Santé. Pour voir la plus récente carte des cas confirmés en Amérique, consultez le site Web de l'Organisation panaméricaine de la Santé (en anglais seulement).

Risque pour les Canadiens

D'après l'Évaluation rapide des risques de l'Agence, le risque global pour la population canadienne, au Canada, est très faible, car les agents de transmission connus du virus, des moustiques, ne sont pas établis au Canada et ne sont pas bien adaptés à notre climat. Le risque pour les gens qui voyagent dans les pays touchés est faible, mais les femmes enceintes et celles qui planifient une grossesse doivent éviter de se rendre dans les régions touchées par les éclosions du virus Zika (voir la section ci-après).

Selon les éléments probants actuels, il est probable que le virus Zika persiste et se propage et qu'il se propage dans des pays des régions tropicales et subtropicalesen. Bien que les risques que le virus s'établisse au Canada soient faibles, il y a un risque continu pour les Canadiens qui voyagent dans des régions touchées par l'éclosion.

Conseils aux Canadiens

Les voyageurs canadiens qui visitent les régions touchées doivent se protéger du virus Zika en prenant des mesures de protection individuelles pour prévenir les piqûres de moustiques, y compris l'utilisation d'insectifuge, de vêtements protecteurs, de moustiquaires ainsi que de portes et de fenêtres à moustiquaires. Il n'y a pas de vaccin ni de médicament qui protège contre l'infection à virus Zika.

Femmes enceintes ou qui planifient une grossesse

Il est recommandé aux femmes enceintes ou qui planifient une grossesse d'éviter de se rendre dans les régions touchées par des éclosions présentes du virus Zika. Celles qui ne peuvent pas éviter ou retarder leur voyage doivent prendre des mesures strictes de prévention contre les piqûres de moustiques en raison de l'association entre l'infection à virus Zika et le risque accru d'effets graves sur la santé de l'enfant à naître.

Les femmes qui veulent tomber enceintes doivent attendre au moins deux mois après leur retour d'une région où le virus Zika est présent, ou d'un pays où le virus risque de circuler, avant toute tentative de conception.

Les hommes qui se sont rendus dans une région touchée par des éclosions présentes du virus Zika doivent utiliser un condom pendant deux mois après leur retour s'ils ont des rapports sexuels avec une femme qui pourrait tomber enceinte. Il est recommandé que les hommes dont la partenaire est enceinte utilisent le condom jusqu'à la fin de la grossesse.

Symptômes et traitement

On croit que seulement 20 à 25 % des personnes infectées par le virus Zika présenteront des symptômes, notamment une faible fièvre, des maux de tête, des rougeurs des yeux, des éruptions cutanées en plus de douleurs articulaires et musculaires.

La période d'incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. La plupart des personnes se rétablissent complètement sans complications graves et sans avoir besoin de soins. Les taux d'hospitalisation sont faibles. Il est possible que l'infection à virus Zika ne soit pas reconnue ou que le patient reçoive plutôt un diagnostic erroné de dengue, de fièvre Chikungunya ou d'autres infections virales causant de la fièvre et une éruption cutanée.

À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement préventif, de vaccin ni de traitement contre l'infection à virus Zika. Le traitement se limite habituellement au soulagement des symptômes.

Si vous êtes enceinte, que vous avez des problèmes de santé sous-jacents et que vous présentez des symptômes qui pourraient être compatibles avec une infection par le virus Zika, vous devriez consulter un professionnel de la santé et lui dire où vous avez voyagé ou habité.

Dépistage

On devrait envisager de faire subir des tests aux voyageurs, qu'il s'agisse de femmes enceintes, de voyageurs qui ont des problèmes de santé sous-jacents ou qui présentent des symptômes qui pourraient être compatibles avec une infection par le virus Zika, pendant leur voyage dans un pays où la transmission du virus est présente ou répandue ou dans les deux semaines suivant leur retour. Pour les voyageurs dont les symptômes ont commencé plus de 10 jours auparavant, le meilleur test est un test pour la détection des anticorps; toutefois, cette approche de test peut prendre deux semaines. Il est important que les patients et les médecins discutent des limites des tests concernant le virus Zika.

Information à l'intention des voyageurs

L'Agence a publié des conseils de santé aux voyageurs à l'intention des voyageurs canadiens. Nous continuerons de surveiller très étroitement cette situation et aviserons les Canadiens suivant le cas.

Microcéphalie et syndrome de Guillain-Barré

En novembre 2015, une enquête brésilienne a indiqué un nombre vingt fois plus élevé de cas de microcéphalie (tête anormalement petite) chez les nouveau-nés dans les secteurs où l'on sait que le virus Zika circule.

Un lien entre l'infection à virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré (SGB) a été observé dans certains pays où le virus Zika est présent. Des enquêtes sont en cours afin de mieux comprendre l'association possible entre l'infection à virus Zika et l'augmentation du nombre de cas de SGB.

Le 1er février 2016, l'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la récente grappe de cas de microcéphalie et d'autres troubles neurologiques signalés au Brésil, qui a suivi une éclosion de troubles neurologiques semblable en Polynésie française en 2014, constitue une urgence de santé publique de portée internationale. L'enquête est en cours pour confirmer si le virus Zika pourrait être la cause de ces cas de microcéphalie. Suite à cette annonce, il est recommandé que des mesures soient prises pour normaliser et améliorer la surveillance ainsi que pour intensifier la recherche. Aucune restriction sur le commerce avec les pays, régions ou territoires où le virus Zika est présent ou sur les voyages dans ces endroits n'a été recommandée.

Don de sang, de cellules, de tissus et d'organes

La Société canadienne du sang (SCS) et Héma-Québec (fournisseur de sang au Québec) suivent de près la situation liée au virus Zika. Elles ont revu leurs critères d'admissibilité pour les donneurs afin d'atténuer le risque que le virus entre dans la réserve canadienne de sang. Toute personne ayant récemment voyagé hors du Canada, du territoire continental des États-Unis et de l'Europe est maintenant exclue de donner du sang pendant trois semaines. Le 5 février 2016, la nouvelle période d'exclusion a été mise en œuvre à l'échelle du pays.

La période d'exclusion de 21 jours, qui commence le jour du retour de la personne au Canada, est suffisante pour que le virus soit éliminé de la circulation sanguine. Cette période d'exclusion s'applique aussi aux donneurs de sang de cordon et de cellules souches ayant voyagé dans des régions touchées.

Le risque de transmission du virus Zika d'un donneur canadien à une personne ayant reçu du sang est très faible. Les Canadiens pourraient envisager de donner du sang avant de partir en voyage.

Santé Canada a publié un avis le 9 février 2016 fournissant des renseignements sur les risques associés au don de sang, de cellules, de tissus, d'organes et de sperme. Dans cet avis, Santé Canada conseille aux donneurs vivants qui se sont rendus dans une région affectée par le virus Zika de reporter leur don de cellules, de tissus et d'organes d'au moins 21 jours. Dans le cas d'un donneur décédé, s'il est du meilleur intérêt du patient de poursuivre la procédure de transplantation, il convient de suivre les dispositions de distribution exceptionnelles du Règlement sur la sécurité des cellules, tissus et organes humains destinés à la transplantation. C'est ultimement au programme de transplantation qu'incombe la responsabilité d'évaluer les risques et les avantages de reporter des procédures de transplantation.

Il est recommandé aux donneurs de sperme qui sont revenus d'une région touchée par le virus Zika de reporter leurs dons pendant 28 jours. La période de report de don de sperme est supérieure à celle de 21 jours prévue pour le don de sang, de cellules, de tissus et d'organes, car ce virus infectieux a été détecté dans le sperme pendant de plus longues périodes. En outre, on craint que le sperme représente le don humain présentant le risque le plus élevé de résultat défavorable grave en raison de l'association possible entre le virus Zika et des issues indésirables de la grossesse, comme la microcéphalie.

Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada

L'Agence de la santé publique du Canada travaille avec ses partenaires nationaux et internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour suivre et communiquer l'information. L'Agence fait le suivi des maladies au Canada et dans le monde entier.

L'Agence continue de collaborer avec les professionnels de la santé canadiens afin d'élaborer et de mettre à jour des lignes directrices cliniques pour la détection et la prise en charge des infections à virus Zika soupçonnées. L'Agence continuera d'évaluer le risque de façon continue en travaillant avec ses partenaires et appuiera la sensibilisation accrue du public voyageur.

Le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada est en mesure d'effectuer des tests en vue de détecter la présence du virus ou d'anticorps contre le virus et en mesure d'aider les provinces et les territoires à soumettre leurs échantillons à des tests.

Renseignements supplémentaires

Personne-ressource pour les médias

Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias
613-957-2983

19 février 2016

Veuillez visiter Canada.ca pour les dernières mises à jour sur le virus Zika.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada a récemment confirmé des cas d'infection à virus Zika liés à des déplacements en Amérique centrale, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Étant donné que le virus Zika se propage par des piqûres de moustiques, les voyageurs qui se rendent dans des pays où le virus circule, ou dans des pays de régions tropicales et sous-tropicales où le virus risque de circuler, particulièrement les femmes enceintes ou qui prévoient le devenir, devraient se protéger des piqûres de moustiques. Les moustiques reconnus comme agents de transmission du virus à l'humain ne sont pas présents au Canada.

Pays touchés par le virus Zika

Le virus Zika a été signalé en Afrique et dans des parties de l'Asie depuis les années 1950, et dans le sud-ouest de l'océan Pacifique en 2007. En 2015, le virus Zika est apparu en Amérique du Sud; de vastes éclosions ont été signalées au Brésil et en Colombie. Pour obtenir les plus récentes mises à jour concernant les pays touchés par le virus Zika, veuillez consulter le site Web de l'Organisation mondiale de la Santé. Pour voir la plus récente carte des cas confirmés en Amérique, consultez le site Web de l'Organisation panaméricaine de la Santé (en anglais seulement).

Risque pour les Canadiens

D'après l'Évaluation rapide des risques de l'Agence, le risque global pour la populationcanadienne, au Canada, est très faible, car les agents de transmission connus du virus, des moustiques, ne sont pas établis au Canada et ne sont pas bien adaptés à notre climat. Le risque pour les gens qui voyagent dans les pays touchés est faible, mais les femmes enceintes et celles qui prévoient le devenir doivent prendre des précautions particulières (voir la section ci-après).

Selon les éléments probants actuels, il est probable que le virus Zika persiste et qu'il se propage en Amérique et dans le Pacifique Sud. Bien que les risques que le virus s'établisse au Canada soient faibles, il y a un risque continu pour les Canadiens qui voyagent dans des régions touchées par l'éclosion.

Conseils aux Canadiens

Les voyageurs canadiens qui visitent les régions touchées doivent se protéger du virus Zika en prenant des mesures de protection individuelles pour prévenir les piqûres de moustiques, y compris l'utilisation d'insectifuge, de vêtements protecteurs, de moustiquaires ainsi que de portes et de fenêtres à moustiquaires. Il n'y a pas de vaccin ni de médicament qui protège contre l'infection à virus Zika.

Femmes enceintes ou qui prévoient le devenir

Il est recommandé aux femmes enceintes ou qui prévoient le devenir de discuter de leurs projets de voyage avec un professionnel de la santé afin d'évaluer le risque et d'étudier la possibilité de remettre à plus tard un voyage dans des régions où le virus Zika est présent, ou dans des pays de régions tropicales et sous-tropicales où le virus risque de circuler. Si le voyage ne peut être retardé, ces femmes doivent prendre des mesures de prévention strictes pour se protéger contre les piqûres de moustiques.

Les femmes qui veulent tomber enceintes doivent attendre au moins deux mois après leur retour d'une région où le virus Zika est présent, ou d'un pays où le virus risque de circuler, avant toute tentative de conception.

Les hommes qui se sont rendus dans des régions où le virus Zika circule, ou dans des pays où le virus risque de circuler, doivent utiliser un condom s'ils ont des rapports sexuels avec une femme enceinte, ou qui pourrait le devenir, pendant deux mois après leur retour. Dans l'attente de renseignements supplémentaires, il est recommandé que les hommes dont la partenaire est enceinte envisagent d'utiliser le condom jusqu'à la fin de la grossesse.

Symptômes et traitement

On croit que seulement 20 à 25 % des personnes infectées par le virus Zika présenteront des symptômes, notamment une faible fièvre, des maux de tête, des rougeurs des yeux, des éruptions cutanées en plus de douleurs articulaires et musculaires.

La période d'incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. La plupart des personnes se rétablissent complètement sans complications graves et sans avoir besoin de soins. Les taux d'hospitalisation sont faibles. Il est possible que l'infection à virus Zika ne soit pas reconnue ou que le patient reçoive plutôt un diagnostic erroné de dengue, de fièvre Chikungunya ou d'autres infections virales causant de la fièvre et une éruption cutanée.

À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement préventif, de vaccin ni de traitement contre l'infection à virus Zika. Le traitement se limite habituellement au soulagement des symptômes.

Si vous êtes enceinte, que vous avez des problèmes de santé sous-jacents ou que vous présentez des symptômes graves qui pourraient être compatibles avec une infection par le virus Zika, vous devriez consulter un professionnel de la santé et lui dire où vous avez voyagé ou habité.

Dépistage

On devrait envisager de faire subir des tests à tous les voyageurs malades, y compris les femmes enceintes, qui ont des problèmes de santé sous-jacents ou qui présentent des symptômes graves qui pourraient être compatibles avec une infection par le virus Zika pendant leurvoyage dans un pays où la transmission du virus est présente ou répandueou dans les deux semaines suivant leur retour. Il faudrait aussi envisager de faire subir des tests de dépistage de la malaria et d'autres infections virales semblables, s'il y a lieu.

Les professionnels de la santé devraient songer à faire subir des tests aux femmes enceintes qui ne présentent aucun symptôme quand les circonstances le justifient.

Information à l'intention des voyageurs

L'Agence a publié des conseils de santé aux voyageurs à l'intention des voyageurs canadiens. Nous continuerons de surveiller très étroitement cette situation et aviserons les Canadiens suivant le cas.

Microcéphalie et syndrome de Guillain-Barré

En novembre 2015, une enquête brésilienne a indiqué un nombre vingt fois plus élevé de cas de microcéphalie (tête anormalement petite) chez les nouveau-nés dans les secteurs où l'on sait que le virus Zika circule.

Un lien entre l'infection à virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré (SGB) a été observé dans certains pays où le virus Zika est présent. Des enquêtes sont en cours afin de mieux comprendre l'association possible entre l'infection à virus Zika et l'augmentation du nombre de cas de SGB.

Le 1er février 2016, l'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la récente grappe de cas de microcéphalie et d'autres troubles neurologiques signalés au Brésil, qui a suivi une éclosion de troubles neurologiques semblable en Polynésie française en 2014, constitue une urgence de santé publique de portée internationale. L'enquête est en cours pour confirmer si le virus Zika pourrait être la cause de ces cas de microcéphalie. Suite à cette annonce, il est recommandé que des mesures soient prises pour normaliser et améliorer la surveillance ainsi que pour intensifier la recherche. Aucune restriction sur le commerce avec les pays, régions ou territoires où le virus Zika est présent ou sur les voyages dans ces endroits n'a été recommandée.

Don de sang

La Société canadienne du sang (SCS) et Héma-Québec (fournisseur de sang au Québec) suivent de près la situation liée au virus Zika. Elles ont revu leurs critères d'admissibilité pour les donneurs afin d'atténuer le risque que le virus entre dans la réserve canadienne de sang. Toute personne ayant récemment voyagé hors du Canada, du territoire continental des États-Unis et de l'Europe est maintenant exclue de donner du sang pendant trois semaines. Le 5 février 2016, la nouvelle période d'exclusion a été mise en œuvre à l'échelle du pays.

La période d'exclusion de 21 jours, qui commence le jour du retour de la personne au Canada, est suffisante pour que le virus soit éliminé de la circulation sanguine. Cette période d'exclusion s'applique aussi aux donneurs de sang de cordon et de cellules souches ayant voyagé dans des régions touchées.

Le risque de transmission du virus Zika d'un donneur canadien à une personne ayant reçu du sang est très faible. Les Canadiens pourraient envisager de donner du sang avant de partir en voyage.

Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada

L'Agence de la santé publique du Canada travaille avec ses partenaires nationaux et internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour suivre et communiquer l'information. L'Agence fait le suivi des maladies au Canada et dans le monde entier.

L'Agence continue de collaborer avec les professionnels de la santé canadiens afin d'élaborer et de mettre à jour des lignes directrices cliniques pour la détection et la prise en charge des infections à virus Zika soupçonnées. L'Agence continuera d'évaluer le risque de façon continue en travaillant avec ses partenaires et appuiera la sensibilisation accrue du public voyageur.

Le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada est en mesure d'effectuer des tests en vue de détecter la présence du virus ou d'anticorps contre le virus et en mesure d'aider les provinces et les territoires à soumettre leurs échantillons à des tests.

Renseignements supplémentaires

Personne-ressource pour les médias

Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias
613-957-2983

3 fevrier 2016

Veuillez visiter Canada.ca pour les dernières mises à jour sur le virus Zika.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada a récemment confirmé des cas d'infection à virus Zika liés à des déplacements en Amérique centrale, en Amérique du Sud et dans les Caraïbes. Étant donné que le virus Zika se propage par des piqûres de moustiques, les voyageurs qui se rendent dans des pays où le virus circule, particulièrement les femmes enceintes ou qui prévoient le devenir, devraient se protéger des piqûres de moustiques. Les moustiques reconnus comme agents de transmission du virus à l'humain ne sont pas présents au Canada.

Pays touchés par le virus Zika

Le virus Zika a été signalé en Afrique et dans des parties de l'Asie depuis les années 1950, et dans le sud-ouest de l'océan Pacifique en 2007. En 2015, le virus Zika est apparu en Amérique du Sud; de vastes éclosions ont été signalées au Brésil et en Colombie. Pour obtenir les plus récentes mises à jour concernant les pays touchés par le virus Zika, veuillez consulter le site Web de l'Organisation mondiale de la Santé. Pour voir la plus récente carte des cas confirmés en Amérique, consultez le site Web de l'Organisation panaméricaine de la Santé (en anglais seulement).

Microcéphalie et syndrome de Guillain-Barré

En novembre 2015, une enquête brésilienne a indiqué un nombre vingt fois plus élevé de cas de microcéphalie (tête anormalement petite) chez les nouveau-nés dans les secteurs où l'on sait que le virus Zika circule.

Un lien entre l'infection à virus Zika et le syndrome de Guillain-Barré (SGB) a été observé dans certains pays où le virus Zika est présent. Des enquêtes sont en cours afin de mieux comprendre l'association entre l'infection à virus Zika et l'augmentation du nombre de cas de SGB.

La période d'incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. La plupart des personnes se rétablissent complètement sans complications graves et les taux d'hospitalisation sont faibles. Il est possible que l'infection au virus Zika ne soit pas reconnue ou qu'elle ait le mauvais diagnostic comme celui de la dengue, du Chikungunya ou d'autres infections virales causant de la fièvre et une éruption cutanée.

Il n'y a actuellement aucun traitement préventif, de vaccin ou de traitement pour le virus Zika. Le traitement est habituellement limité au soulagement des symptômes.

Risque pour les Canadiens

Le risque pour la population canadienne est faible, car les agents de transmission connus du virus, des moustiques, ne sont pas établis au Canada et ne sont pas bien adaptés à notre climat.

Selon les éléments probants actuels, il est probable que le virus Zika persiste et qu'il se propage en Amérique et dans le Pacifique Sud. Bien que les risques que le virus s'établisse au Canada soient faibles, il y a un risque continu pour les Canadiens qui voyagent dans des régions endémiques.

Le 1er février 2016, l'Organisation mondiale de la Santé a déclaré que la récente grappe de cas de microcéphalie et d'autres troubles neurologiques signalés au Brésil, qui a suivi une éclosion de troubles neurologiques semblable en Polynésie française en 2014, constitue une urgence de santé publique de portée internationale. L'enquête est en cours pour confirmer si le virus Zika pourrait être la cause de ces cas de microcéphalie. Suite à cette annonce, il est recommandé que des mesures soient prises pour normaliser et améliorer la surveillance ainsi que pour intensifier la recherche. Aucune restriction sur le commerce avec les pays, régions ou territoires où le virus Zika est présent ou sur les voyages dans ces endroits n'a été recommandée.

Don de sang

La Société canadienne du sang (SCS) suit de près la situation liée au virus Zika. Elle a revu ses critères d'admissibilité pour les donneurs afin d'atténuer le risque que le virus entre dans la réserve canadienne de sang. Toute personne ayant récemment voyagé hors du Canada, du territoire continental des États-Unis et de l'Europe est maintenant exclue de donner du sang pendant trois semaines. La nouvelle période d'exclusion est actuellement mise en œuvre à l'échelle du pays et sera pleinement en vigueur dans toutes les cliniques de la SCS à compter du 5 février 2016.

La période d'exclusion de 21 jours, qui commence le jour du retour de la personne au Canada, est suffisante pour que le virus soit éliminé de la circulation sanguine. Cette période d'exclusion s'applique aussi aux donateurs de sang de cordon et de cellules souches ayant voyagé dans des régions touchées. Héma-Québec (fournisseur de sang du Québec) fera de même.

Le risque de transmission du virus Zika d'un donneur canadien à une personne ayant reçu du sang est très faible. Les Canadiens pourraient envisager de donner du sang avant de partir en voyage.

Symptômes et traitement

On croit que seulement 20 à 25 % des personnes infectées par le virus Zika présenteront des symptômes, notamment une faible fièvre, des douleurs articulaires, des rougeurs des yeux, des éruptions cutanées et des symptômes généralisés comme des douleurs musculaires, de la faiblesse physique, un manque d'énergie et des maux de tête.

La période d'incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. La plupart des personnes se rétablissent complètement sans complications graves et les taux d'hospitalisation sont faibles. Il est possible que l'infection à virus Zika ne soit pas reconnue ou que le patient reçoive plutôt un diagnostic erroné de dengue, de fièvre Chikungunya ou d'autres infections virales causant de la fièvre et une éruption cutanée.

À l'heure actuelle, il n'existe pas de traitement préventif, de vaccin ni de traitement contre l'infection à virus Zika. Le traitement se limite habituellement au soulagement des symptômes.

Risque pour les Canadiens

D'après l'Évaluation rapide des risques de l'Agence, le risque global pour la population canadienne, au Canada, est très faible, car les agents de transmission connus du virus, des moustiques, ne sont pas établis au Canada et ne sont pas bien adaptés à notre climat. Le risque pour les gens qui voyagent dans les pays touchés est faible, mais les femmes enceintes et celles qui prévoient le devenir doivent prendre des précautions particulières (voir la section ci-après).

Conseils aux Canadiens

Les voyageurs canadiens qui visitent les régions touchées doivent se protéger du virus Zika en prenant des mesures de protection individuelles pour prévenir les piqûres de moustiques, y compris l'utilisation d'insectifuge, de vêtements protecteurs, de moustiquaires ainsi que de portes et de fenêtres à moustiquaires. Il n'y a pas de vaccin ni de médicament qui protège contre l'infection à virus Zika.

Femmes enceintes ou qui prévoient le devenir

Il est recommandé aux femmes enceintes ou qui prévoient le devenir de discuter de leurs projets de voyage avec un professionnel de la santé afin d'évaluer le risque et d'étudier la possibilité de remettre à plus tard un voyage dans des régions où le virus Zika est présent. Si le voyage ne peut être retardé, ces femmes doivent prendre des mesures de prévention strictes pour se protéger contre les piqûres de moustiques.

Information à l'intention des voyageurs

L'Agence a publié des conseils de santé aux voyageurs à l'intention des voyageurs canadiens. Nous continuerons de surveiller très étroitement cette situation et aviserons les Canadiens suivant le cas.

Si vous développez des symptômes similaires à ceux de l'infection à virus Zika en voyage, ou après votre retour, consultez un professionnel de la santé et dites-lui où vous avez voyagé ou habité.

Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada

L'Agence de la santé publique du Canada travaille avec ses partenaires nationaux et internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour suivre et communiquer l'information. L'Agence fait le suivi des maladies au Canada et dans le monde entier.

L'Agence collabore avec les professionnels de la santé canadiens afin de mettre au point des lignes directrices cliniques pour la détection et la prise en charge des infections à virus Zika soupçonnées. L'Agence continuera d'évaluer le risque de façon continue en travaillant avec ses partenaires et appuiera la sensibilisation accrue du public voyageur.

Renseignements supplémentaires

Personne-ressource pour les médias

Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias
613-957-2983

 

25 janvier 2016

Veuillez visiter Canada.ca pour les dernières mises à jour sur le virus Zika.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada a récemment confirmé des cas de virus Zika liés à des déplacements en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Étant donné que le virus Zika se propage par les piqûres de moustiques, les voyageurs qui se rendent en Amérique centrale et en Amérique du Sud, particulièrement les femmes enceintes ou qui prévoient le devenir, devraient se protéger des piqûres de moustiques. Les moustiques reconnus comme transmetteurs du virus à l'humain ne sont pas présents au Canada.

Le virus Zika a été signalé en Afrique et dans des parties de l'Asie depuis les années 1950, et dans le sud-ouest de l'océan Pacifique en 2007. En 2015, le virus Zika est apparu en Amérique du Sud; des poussées étendues ont été signalées au Brésil et en Colombie. Pour obtenir les plus récentes mises à jour concernant les pays touchés par le virus Zika, veuillez consulter le site Web de l'Organisation mondiale de la Santé (en anglais seulement). Pour voir la plus récente carte des cas confirmés en Amérique, consultez le site Web de l'Organisation panaméricaine de la Santé (en anglais seulement).

En novembre 2015, une enquête brésilienne a indiqué une augmentation de vingt fois dans l'incidence de microcéphalie (tête anormalement petite) chez les nouveau-nés dans les secteurs où l'on sait que le virus Zika est en circulation. Même s'il y a de plus en plus d'éléments probants pour justifier des préoccupations, l'enquête est en cours pour confirmer si le virus Zika pourrait être la cause de ces cas de microcéphalie.

On croit que seulement une personne sur quatre personnes infectées par le virus Zika présentera les symptômes. Ils comprennent une fièvre peu élevée, des douleurs articulaires, les rougeurs des yeux, des éruptions cutanées et des symptômes généralisés comme des douleurs musculaires, de la faiblesse physique, un manque d'énergie et des maux de tête.

La période d'incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. La plupart des personnes se rétablissent complètement sans complications graves et les taux d'hospitalisation sont faibles. Il est possible que l'infection au virus Zika ne soit pas reconnue ou qu'elle ait le mauvais diagnostic comme celui de la dengue, du Chikungunya ou d'autres infections virales causant de la fièvre et une éruption cutanée.

Il n'y a actuellement aucun traitement préventif, de vaccin ou de traitement pour le virus Zika. Le traitement est habituellement limité au soulagement des symptômes.

Risque pour les Canadiens

Le risque pour la population canadienne est faible, car les agents de transmission connus du virus, des moustiques, ne sont pas établis au Canada et ne sont pas bien adaptés à notre climat.

Selon les éléments probants actuels, il est probable que le virus Zika persiste et qu'il se propage en Amérique et dans le Pacifique Sud. Bien que les risques que le virus s'établisse au Canada soient faibles, il y a un risque continu pour les Canadiens qui voyagent dans des régions endémiques.

Conseils aux Canadiens

Les voyageurs canadiens qui visitent les régions touchées doivent aider à se protéger du virus Zika en prenant des mesures de protection individuelles pour empêcher les piqûres de moustiques, y compris l'utilisation d'insectifuge, de vêtements protecteurs, de moustiquaires ainsi que de portes et de fenêtres à moustiquaires. Il n'y a pas de vaccin ou de médicament qui protège contre l'infection au virus Zika.

Femmes enceintes ou qui prévoient le devenir

Il est recommandé que les femmes enceintes ou qui prévoient le devenir discutent de leurs projets de voyage avec leur professionnel de la santé afin d'évaluer le risque et d'étudier la possibilité de remettre à plus tard un voyage dans des régions de l'Amérique où le virus Zika est présent. Si le voyage ne peut être retardé, ces femmes doivent prendre des mesures rigoureuses de prévention pour éviter les piqûres de moustiques.

Information à l'intention des voyageurs

Bien que l'Agence ne recommande pas pour le moment de restrictions sur les voyages, des Conseils de santé aux voyageurs ont été publiés pour donner des conseils aux voyageurs canadiens. Nous allons continuer de surveiller très étroitement cette situation et aviserons les Canadiens suivant le cas.

Si vous développez des symptômes similaires à ceux de l'infection au virus Zika lorsque vous êtes en voyage, ou après votre retour, consultez un fournisseur de soins de santé et dites-leur où vous avez voyagé ou habité.

Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada

L'Agence de la santé publique du Canada travaille avec ses partenaires nationaux et internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour surveiller et communiquer les renseignements. L'Agence fait le suivi des maladies au Canada et dans le monde entier.

L'Agence continuera d'évaluer le risque de façon continue en travaillant avec ses partenaires, et elle appuiera la sensibilisation accrue pour le public voyageur.

Le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada est en mesure de détecter le virus, et il est en mesure d'aider les provinces pour tester des prélèvements.

Renseignements supplémentaires

Personne-ressource pour les médias

Agence de la santé publique du Canada
Relations avec les médias
613-957-2983

 

Le 15 janvier 2016

Veuillez visiter Canada.ca pour les dernières mises à jour sur le virus Zika.

Pourquoi tenir compte du présent avis

L'Agence de la santé publique du Canada a récemment confirmé des cas de virus Zika liés à des déplacements en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Étant donné que le virus Zika se propage par les piqûres de moustiques, les voyageurs qui se rendent en Amérique centrale et en Amérique du Sud, particulièrement les femmes enceintes ou qui prévoient le devenir, devraient se protéger des piqûres de moustiques. Les moustiques reconnus comme transmetteurs du virus à l'humain ne sont pas présents au Canada.

Le virus Zika a été signalé en Afrique et dans des parties de l'Asie depuis les années 1950, et dans le sud-ouest de l'océan Pacifique en 2007. En 2015, le virus Zika est apparu en Amérique du Sud; des poussées étendues ont été signalées au Brésil et en Colombie. En date du 5 janvier 2016, des cas contractés localement ont été signalés au Brésil, au Chili (île de Pâques), en Colombie, en El Salvador, en Guyane française, au Guatemala, au Honduras, en Martinique, au Mexique, au Panama, au Paraguay, à Porto Rico, en Suriname et au Venezuela.

En novembre 2015, une enquête brésilienne a indiqué une augmentation de vingt fois dans l'incidence de microcéphalie (tête anormalement petite) chez les nouveau-nés dans les secteurs où l'on sait que le virus Zika est en circulation. Même s'il y a de plus en plus de preuves pour justifier des préoccupations, l'enquête est en cours pour confirmer si le virus Zika pourrait être la cause de ces cas de microcéphalie.

On croit que seulement une personne sur quatre personnes infectées par le virus Zika présentera les symptômes. Ils comprennent une fièvre peu élevée, des douleurs articulaires, les rougeurs des yeux, des éruptions cutanées et des symptômes généralisés comme des douleurs musculaires, de la faiblesse physique, un manque d'énergie et des maux de tête.

La période d'incubation du virus Zika est de 3 à 12 jours. Les symptômes de la maladie sont habituellement bénins et durent de 2 à 7 jours. La plupart des personnes se rétablissent complètement sans complications graves et les taux d'hospitalisation sont faibles. Il est possible que l'infection au virus Zika ne soit pas reconnue ou qu'elle ait le mauvais diagnostic comme celui de la dengue, du Chikungunya ou d'autres infections virales causant de la fièvre et une éruption cutanée.

Il n'y a actuellement aucun traitement préventif, de vaccin ou de traitement pour le virus Zika. Le traitement est habituellement limité au soulagement des symptômes.

Risque pour les Canadiens

Le risque pour les Canadiens et Canadiennes est faible.

À ce jour, il n'y a pas eu de cas signalé de virus Zika acquis localement au Canada.

Les preuves actuelles laissent suggérer qu'il est probable que le virus Zika persiste et qu'il se propage dans les Amériques et le Pacifique Sud. Bien que les risques que le virus s'établisse au Canada soient faibles, il y a un risque continu pour les Canadiens qui voyagent dans des régions endémiques.

Conseil aux Canadiens

Les voyageurs canadiens qui visitent les régions touchées doivent aider à se protéger du virus Zika en prenant des mesures de protection individuelles pour empêcher les piqûres de moustiques, y compris l'utilisation d'insectifuge, de vêtements protecteurs, de moustiquaires ainsi que de portes et de fenêtres à moustiquaires. Il n'y a pas de vaccin ou de médicament qui protège contre l'infection au virus Zika.

Femmes enceintes ou qui prévoient le devenir

Il est recommandé que les femmes enceintes ou qui prévoient le devenir discutent de leurs projets de voyage avec leur professionnel de la santé afin d'évaluer le risque et d'étudier la possibilité de remettre à plus tard un voyage dans des régions des Amériques où le virus Zika est présent. Si le voyage ne peut être retardé, ces femmes doivent prendre des mesures rigoureuses de prévention pour éviter les piqûres de moustiques.

Information à l'intention des voyageurs

Bien que l'Agence ne recommande pas pour le moment de restrictions sur les voyages liés à cet événement, des Conseils de santé aux voyageurs ont été publiés pour donner des conseils aux voyageurs canadiens. Nous allons continuer de surveiller très étroitement cette situation et aviserons les Canadiens suivant le cas.

Si vous développez des symptômes similaires à ceux de l'infection au virus Zika lorsque vous êtes en voyage, ou après votre retour, consultez un fournisseur de soins de santé et dites-leur où vous avez voyagé ou habité.

Ce que fait l'Agence de la santé publique du Canada

L'Agence de la santé publique du Canada travaille avec ses partenaires nationaux et internationaux, y compris l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), pour surveiller et communiquer les renseignements. L'Agence fait le suivi des maladies au Canada et dans le monde entier.

L'Agence continuera d'évaluer le risque de façon continue en travaillant avec ses partenaires, et elle appuiera la sensibilisation accrue pour le public voyageur.

Le Laboratoire national de microbiologie de l'Agence de la santé publique du Canada est en mesure de détecter le virus, et il est en mesure d'aider les provinces pour tester des prélèvements.

Renseignements additionnels

Renseignements aux médias

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